« La présence à Dieu (Dhikr): une élégie mystique de l’Âme « 

0

Introduction :

Dans les méandres intemporels de l’existence, là où le tourbillon des jours s’entrelace avec les échos de l’éternité, l’âme, éprise d’une quête inextinguible, découvre la splendeur de « La présence à Dieu » (Dhikr). Telle une énigme gravée dans les replis de l’âme, cette odyssée mystique évoque les strophes d’une élégie, un poème qui transcende le banal pour toucher les étoiles. En suivant le sillage d’un Poème spirituel, nous plongeons dans les profondeurs inexplorées du Souvenir d’une rencontre hors du temps.

I- Les Océans de l’Épanouissement et de la Liberté :

Au-delà des horizons visibles, la Présence à Dieu s’étend comme un océan d’épanouissement et de liberté. Elle ne se contente pas d’être une simple mélopée, mais une plongée vertigineuse dans l’essence même de la vie.
« La fertilité imanique vient à la suite d’un travail où la répétition du témoignage inlassablement occupe l’esprit et fait descendre progressivement les certitudes dans le cœur. »1
Elle émane des profondeurs de l’âme, se manifestant dans un épanouissement véritable, une liberté qui danse dans les méandres de la pensée et de la volonté.
Le moteur principal de cette présence à Dieu (Dhikr) est la répétition de la formule : « Il n’y a de dieu que Dieu ». Elle est comme la source principale qui alimente tout le système.
Victor Hugo aurait sans doute perçu dans ces eaux mystiques une source inaltérable d’inspiration.

II- Les Cantilènes du Cœur :

Comme des vers éthérés, le Cœur compose des cantilènes sur les cordes de la Présence à Dieu(Dhikr). Il s’agit d’une symphonie divine, soulignant la nécessité de se souvenir de Dieu à travers la formule magique « Il n’y a de dieu que Dieu » qui résonne comme un écho éternel. Ce n’est plus seulement une recommandation, mais une invitation à un spectacle céleste, une communion intime avec l’infini.

III- La Libération de l’Éveil par la Symphonie de la Présence à Dieu (Dhikr) :

Le Souvenir, porteur d’une symphonie libératrice, transcende la simple connexion avec Dieu. Comme une mélodie enchanteresse, il devient la brise légère de l’éveil spirituel, forgeant une volonté affranchie et imprégnée de sagesse. L’individu, emporté par cette symphonie mystique, devient le compositeur de sa propre dignité, contribuant à ériger un cosmos intérieur et extérieur d’une harmonie éblouissante.

IV- Les Constellations de la Compagnie et les Cantiques de l’Âme :

Les constellations de la compagnie des âmes éclairées s’illuminent dans le firmament de la présence à Dieu (Dhikr). Les cantiques de l’âme s’élèvent comme des prières célestes. Le croyant, ébloui par la lumière des compagnons pieux, trouve dans la répétition des prières une allée vers une relation intime avec le Créateur.

Conclusion :

En ces abîmes de l’âme, la présence à Dieu (Dhikr) demeure une épopée gravée dans chaque fibre de l’être. Elle devient une poésie, une élégie mystique, une odyssée sans fin vers les cieux de l’incommensurable, l’essence même de l’éternité, une échappée spirituelle qui transcende les limites du temps. À travers la présence à Dieu (Dhikr), l’âme s’immerge dans un voyage mystique érigeant une vie d’une profondeur abyssale, saturée de paix et d’extase spirituelle.

1- La révolution à l’heure de l’Islam p.19

laissez un commentaire