Imiter le comportement familial du Prophète et de ses Compagnons

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Imiter le comportement familial du Prophète

Le Prophète dans sa famille était un bon père et un bon époux. Il aidait ses épouses à faire le ménage. Il partageait le jeu innocent de sa famille. Pour les enfants, il avait une grande tendresse.

Notre mère Aïcha, épouse du Prophète, fut interrogée sur la conduite du Prophète à la maison. « Il était, dit-elle, au service de sa famille à la maison, mais dès qu’il entend l’appel à la prière, il laisse tout et sort à la mosquée. »

La même épouse bénie raconte qu’un jour, elle voyageait en compagnie du Prophète ; ils organisèrent tous deux une course à pied qu’elle gagna. Quelque temps après, devenue moins légère, une nouvelle course fut gagnée par le Prophète. « J’ai eu ma revanche sur toi ! », lui dit-il.

Omar Ibn AI Khattab raconte qu’un jour il vit les deux petits-fils du Prophète, Hassan et Houssain, à califourchon sur le dos de l’auguste Envoyé de Dieu. Omar leur dit : « Quel bon cheval vous avez là ! ». « Et quels bons cavaliers ils sont ! », ajouta le Prophète.

Ainsi, cet homme qui a bouleversé le monde, qui a bâti une société sans pareille, qui a rudement guerroyé et qui était entouré du respect d’hommes rigoureux et austères était un homme plein de douceur. Aucune solennité, aucun protocole, aucun mensonge, aucune fatuité. Prophète et chef d’Etat ensemble, il se laissait attendrir par un caprice d’enfant et jouait parfaitement le rôle de l’époux tendre et du père bon compagnon.

Imiter le comportement familial des Compagnons

Ce renvoi à l’imitation se justifie par l’importance que nous attachons à la revigoration de notre personnalité, aliénée, par le greffage sympathique, par l’identification affective avec ces modèles forts que furent les premiers fidèles dans leurs vertus personnelles et familiales. L’institution sociale et éducative la plus importante étant la famille, il est important d’évoquer abondamment le modèle fort à notre temps où la famille se disloque et avec elle le berceau où naît et fait ses premiers pas la personnalité de l’être humain. Pour rétablir l’innéité dans sa vigueur, la famille milieu naturel de la transmission des valeurs, doit être entourée de tous les soins.

Les militants communistes chez nous, forts d’une longue expérience de subversion, concentrent leurs efforts sur la famille pour la détruire et dégager la jeunesse de son influence bénéfique.

Une fois les régimes révolutionnaires établis, la famille est méthodiquement pulvérisée.

L’un des objectifs les plus nobles de la rénovation est de restaurer la famille dans sa transparence communautaire. Les longs siècles de désordre que nous n’avons pas encore fini de traverser ont introduit dans nos mœurs des coutumes qui n’ont rien à voir avec l’Islam. Comme préambule à la mise en place d’un cadre institutionnel et éthique sain, il faut remettre en question les injustices et le laisser-aller qui sévissent dans notre société.

Extrait du Livre « la révolution à l’heure de l’Islam », Pages 189-91.

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